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Les soins palliatifs

04/01/2025 (modifié le 04/01/2025) Conseils du vétérinaire
Les soins palliatifs

Les soins palliatifs pour soulager votre animal

Par Marie Cibot, Docteur Vétérinaire, pour Chezmonveto


Lorsque votre animal atteint un âge avancé ou souffre d’une maladie incurable, les soins palliatifs sont une option pour lui offrir une fin de vie confortable et digne. Ces soins ont pour but de soulager la douleur, de maintenir une bonne qualité de vie, et d'apaiser les souffrances physiques et émotionnelles.

❖ Qu'est-ce que les soins palliatifs ?

Les soins palliatifs ne sont pas destinés à guérir, mais à gérer les symptômes et à rendre les derniers moments de votre animal les plus agréables possible. Cela inclut la gestion de la douleur, un soutien nutritionnel, des soins d’hygiène et un environnement rassurant. Le but est d’assurer que votre compagnon puisse vivre sans douleur inutile, tout en vous aidant à traverser cette période difficile en tant que propriétaire.

❖ Signes qui indiquent que des soins palliatifs sont nécessaires

Votre animal peut avoir besoin de soins palliatifs s'il montre des signes de douleur chronique, une perte d’appétit, des difficultés à respirer ou des changements dans son comportement, comme de l’agitation ou une tendance à se cacher. Les maladies chroniques telles que le cancer, l’insuffisance rénale ou les troubles neurologiques sont souvent les raisons principales d'opter pour ces soins.

Il est essentiel de discuter avec votre vétérinaire pour évaluer les options disponibles, et surtout d’observer les signes de douleur ou d’inconfort chez votre animal. Chaque situation est unique, et il est important de personnaliser les soins en fonction des besoins spécifiques de votre compagnon.

❖ Comment soulager la douleur ?

La gestion de la douleur est au cœur des soins palliatifs. Différents médicaments peuvent être utilisés pour soulager la douleur de votre animal, des anti-inflammatoires aux opioïdes, en passant par des thérapies plus novatrices (par exemple, administration d’anticorps monoclonaux pour l’arthrose). En parallèle de thérapies médicamenteuses, des médecines complémentaires telles que l'acupuncture, l’ostéopathie, la phytothérapie ou les massages peuvent apporter un soulagement supplémentaire.

Votre vétérinaire vous aidera à identifier la meilleure option pour votre animal, tout en veillant à ce que le traitement ne crée pas d'effets secondaires indésirables. Vous pouvez également apprendre à repérer les signes de douleur chez votre animal, comme des changements de posture, des gémissements, ou un léchage excessif.

❖ Soins quotidiens et confort

Les soins palliatifs comprennent également des soins de soutien quotidiens, comme l’alimentation, l’hygiène, et l’adaptation de l’environnement de vie de votre animal. Par exemple, vous pouvez ajuster son lieu de couchage pour qu’il soit plus accessible et confortable (utilisation de tapis orthopédiques), ou l’aider à manger si ses capacités physiques sont réduites (surélévation des gamelles, repas fractionnés, etc.). Assurez-vous que votre animal ait un accès facile à l’eau, à la nourriture et à une zone calme pour se reposer.

La nutrition est un aspect crucial des soins palliatifs. Votre vétérinaire peut recommander des régimes spécifiques pour répondre aux besoins changeants de votre animal, par exemple un régime plus digeste ou plus riche en certains nutriments.

❖ L’importance du soutien émotionnel

Les animaux peuvent ressentir du stress ou de l’anxiété face à la maladie. Offrir un soutien émotionnel est essentiel pour leur bien-être. Maintenir des routines familières, leur parler doucement, et leur offrir des moments de câlins peuvent leur apporter du réconfort.

En tant que propriétaire, vous traversez également une période émotionnellement difficile. Il est normal de ressentir de l'inquiétude, de la tristesse, ou de la culpabilité. N’hésitez pas à parler de vos émotions avec votre vétérinaire ou à rejoindre un groupe de soutien. Prendre soin de vous est aussi important que de prendre soin de votre animal.

❖ Quand envisager l’euthanasie ?

L’euthanasie est une décision profondément personnelle et difficile. Lorsque les soins palliatifs ne suffisent plus à assurer une qualité de vie acceptable, elle peut être envisagée pour éviter des souffrances inutiles. Parfois, elle est la dernière option pour permettre à votre compagnon de partir en paix, sans douleur, entouré des siens. Votre vétérinaire pourra vous aider à évaluer si l'euthanasie est la meilleure solution pour préserver la dignité de votre animal.

Les soins palliatifs permettent à votre animal de bénéficier d’une fin de vie paisible et sans souffrance inutile. En vous associant à votre vétérinaire, vous pouvez faire en sorte que chaque jour compte, en apportant à votre compagnon tout le confort dont il a besoin. Vous pouvez également mieux préparer ce moment difficile, sachant que vous faites tout ce qui est possible pour lui. Gardez en tête que les soins palliatifs ne prolongent pas la souffrance, mais visent à rendre chaque moment plus agréable, dans le respect et la dignité. Vous offrez ainsi à votre animal une fin de vie empreinte de bienveillance, tout en étant soutenu dans cette période complexe.


Pour les kids :

Quand un animal devient très vieux ou gravement malade, il peut avoir du mal à vivre sans douleur. Les soins palliatifs sont là pour l’aider à être plus à l’aise. C’est un peu comme offrir un cocon de douceur à ton compagnon à quatre pattes. Le vétérinaire peut lui donner des médicaments pour qu’il souffre moins, mais ce n’est pas tout. Il est important de lui offrir plein de câlins, un lit moelleux et des moments tranquilles. Parfois, il faut même lui donner une nourriture plus molle, plus facile à manger.

Grâce à ces soins, ton animal peut se sentir mieux et profiter de chaque jour, même quand il n’est pas en pleine forme. Tu peux l’aider en passant du temps avec lui, en lui montrant que tu es là. Cela lui fait du bien, même s’il ne peut pas te le dire.

Les soins palliatifs, c’est comme un dernier cadeau d’amour pour lui. Ils ne guérissent pas la maladie, mais ils permettent de soulager et d'accompagner. Par exemple, si ton animal a du mal à marcher ou à respirer, le vétérinaire et toi pouvez trouver des moyens pour qu’il soit plus confortable. C’est comme un travail d’équipe : tu restes à ses côtés, et le vétérinaire te guide pour que tu saches quoi faire pour qu’il aille mieux. Parfois, cela peut être difficile de voir son animal vieillir ou être malade, mais avec les soins palliatifs, tu peux l’aider à rester heureux aussi longtemps que possible.

En prenant soin de ton animal avec amour, tu peux l'accompagner dans cette période délicate, et lui offrir des moments de tendresse et de confort.


Ressources complémentaires :

Association Française pour la Gériatrie Animale et les Soins Palliatifs (AFGASP) : créée en 2024, cette association offre des ressources à destination des propriétaires ayant des animaux en soins palliatifs (https://www.afgasp.com/dernier-voyage).

Solâme : une entreprise vétérinaire dédiée à l’accompagnement de la fin de la vie des animaux domestiques avec de nombreux articles de blog et autres ressources (https://www.solame.vet/). Le Dr vétérinaire Marie Cibot propose aussi des entretiens d’écoute & conseils à destination des familles pour les aider à accompagner leurs animaux en soins palliatifs.

https://www.esthima.fr/guide/soins-palliatifs-pour-soulager-son-animal-une-gestion-de-la-douleur-compatissante-et-humaine

https://www.hillspet.fr/pet-care/routine-care/caring-for-terminally-ill-pets?lightboxfired=true

Thèse vétérinaire sur le sujet des soins palliatifs : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03979085/file/A-2022-101.pdf

Les vacances avec mon animal de compagnie
Les vacances avec mon animal de compagnie

05/08/2024 - Conseils du vétérinaire

Conseils du vétérinaire

Les vacances avec mon animal de compagniePar Audrey Hervey, Docteur Vétérinaire, pour ChezmonvetoAvoir un animal (chien, chat ou furet) c’est aussi définir dans quelles conditions auront lieu vos vacances : partir en France, à l’étranger, en train, en avion, en voiture ou le faire garder ? Quels que soient vos choix, il ne faut pas s’y prendre au dernier moment !❖ Partir à l’étranger ou en France avec son animalLe tatouage est un mode d’identification valable en France mais pour voyager, il faut un passeport européen qui nécessite obligatoirement une identification électronique (sauf si l’animal a été tatoué avant 2011).Le vaccin contre la rage est le seul vaccin légal fait par un vétérinaire sanitaire et reporté dans le passeport Européen (animal préalablement identifié). Le vaccin Rage nécessite un délai de 21j avant d’être valable et n’est effectué qu’à partir de l’âge de 3 mois. Il est donc impossible de voyager avec un animal de moins de 15 semaines. En fonction du pays de destination, il est impératif en amont d’appeler l’ambassade du pays concerné ainsi que la compagnie aérienne ou ferroviaire qui peut imposer des conditions particulières : sérologie rage (pour prouver que le vaccin est efficace), vaccinations particulières, antiparasitaires externes, vermifuges et même d’autres analyses.En tant que particulier, vous ne pouvez pas voyager avec plus de 5 animaux.Quand les formalités sont effectuées, en fonction du pays ou de la compagnie, il faudra établir chez votre vétérinaire un certificat de bonne santé pour s’assurer qu’il est capable de voyager et de rentrer dans le pays prévu. Parfois, il faudra même une contre signature de la DDPP (direction départementale de la protection des populations) pour pouvoir sortir du pays.Beaucoup d’hébergements sont « dog friendly ». Certains centres de vacances et campings, même en France, demandent des vaccins et un passeport.L’identification reste obligatoire même sans voyager.Il faudra vous assurer auprès de votre vétérinaire des maladies présentent dans les régions/pays que vous comptez visiter afin qu’il prescrive par exemple, des antiparasitaires contre les tiques transportant la piroplasmose ou les phlébotomes véhiculant la leishmaniose, ou juste une lotion tannante des coussinets quand c’est un pays chaud ou qu’il y a de la neige…❖ Mode de transport- La voiture : veillez à ce que l’animal ait un espace suffisant, un véhicule climatisé de préférence, et faites une pause toutes les 2 heures (avec laisse et harnais) pour qu'il se dégourdisse les membres, boive et fasse ses besoins. Votre vétérinaire pourra prescrire un médicament adapté s'il est malade en voiture.- Le train : Les animaux sont tolérés dans le train (mais interdit dans l’Eurostar) s'ils ne gênent pas les autres passagers et doivent être placés aux pieds ou sur les genoux. Un animal de moins de 6 kg devra être dans une cage ou un sac de 45x30x25cm. Un animal plus gros devra être en laisse et muselé et paiera ½ tarif ou 35€ selon les compagnies.- L’avion : selon la taille de votre animal et les règles de chaque compagnie, il voyagera en cabine en sac, ou en soute climatisée et pressurisée (il faudra louer ou acheter une cage réglementaire en se renseignant auprès de la compagnie). Préférez les vols directs.Attention : le nombre d’animaux est limité par vol et certaines compagnies interdisent désormais les races brachycéphales en fret ou en soute.❖ Comment faire garder son animal ?Amis, famille ou voisins peuvent passer quotidiennement s’occuper d’un chat en sachant que selon l’animal à partir de 10-15j, un chat de compagnie commence à trouver le temps long.Un chien peut être gardé chez des amis/voisins ou mis en pension pour s’assurer de ses besoins quotidiens. Mais attention, les pensions sont souvent prises d’assaut pendant les vacances scolaires, il faut réserver rapidement, voir même d’une année sur l’autre. Une pension pour chien coute entre 20 et 100€/jDe nouvelles solutions voient le jour depuis quelques années :- Les prêts de maison contre bons soins, un échange de bons procédés comme sur Nomador ou M’sitting ou sur la page Facebook « garde d’animaux en échange de prêt de maison »- Confier son animal et/ou sa maison contre rémunération comme sur les sites Maison gardée, Petsitoo, Ani seniors, Animaute, Homesitting. Comptez 15 à 50€/j- Séjour en garderie ou hôtel dans les grandes villes, souvent onéreux mais très professionnel.Pour les kids : Pourquoi ne pas faire du pet-sitting ?Si tu aimes les animaux, que tu es sérieux (attention c’est une sacrée responsabilité, mieux vaut être âgé de 14 ans et plus) et avec l’accord de tes parents, tu peux aider tes voisins et proposer tes services ! S’occuper de leurs chats (caresses, jeux, nettoyage de litière, mettre de l’eau fraîche, de la nourriture…), de leurs petits animaux de compagnie (lapin, hamster…) et même ponctuellement de promener les chiens sociables en laisse.Les animaux resteront dans leur milieu familier et toi tu pourras peut-être avoir un petit billet !Sache que selon la taille de l’animal, la durée de garde, l’emplacement, la période, et les besoins, un adulte qui fait du pet-sitting est payé en moyenne entre 10 et 25€ la visite d’une heure. Bien sûr un enfant sera moins payé mais tu peux fixer ton prix ou demander un petit forfait pour tes jours de visite.Les animaux seront ravis de ta compagnie et le bouche à oreille va vite, l’année prochaine, tu pourrais bien être overbooké !Pour en savoir plusConseils et formalités pour voyager dans chaque pays https://www.anivetvoyage.com/Vidéos « partir en voyage avec son animal » https://www.youtube.com/watch?v=hG-didtIiXgComment faire garder son chien par des particuliers ? https://www.santevet.com/articles/comment-faire-garder-son-chien-par-un-particulierUne sélection d’hébergement dog-friendly https://emmenetonchien.com/

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L'euthanasie
L'euthanasie

01/07/2024 - Conseils du vétérinaire

Conseils du vétérinaire

L’euthanasiePar Audrey Herve, Docteur Vétérinaire, pour ChezmonvetoL’espérance de vie moyenne de nos animaux est bien inférieure à celle des humains, tous les propriétaires sont ou seront confrontés à leur décès. C’est une épreuve douloureuse à traverser qui peut s’avérer encore plus difficile quand il faut prendre la décision de le faire euthanasier.L’euthanasie est un acte médical vétérinaire indolore destiné à abréger la vie d’un animal présentant une pathologie physique ou mentale à l’origine de souffrances pour lui-même et son entourage.Chaque euthanasie est unique et justifiée par de nombreux facteurs dont le choix appartient au propriétaire de l’animal mais l’évaluation de la nécessité d’un tel acte dépend de l’appréciation du vétérinaire qui a le droit de refuser s’il juge cet acte inapproprié ou que d’autres solutions accessibles sont applicables.❖ Quand prendre la décision ?C’est une décision extrêmement difficile à envisager mais qui est pratiquée uniquement pour éviter de trop grandes souffrances physiques et morales à l’animal. C’est donc paradoxalement un dernier acte d’amour pour votre compagnon.Voici quelques questions dont une ou plusieurs réponses positives méritent d’en discuter avec votre famille et votre vétérinaire :• Votre animal souffre-t-il ? Est-ce que sa vie quotidienne est impactée ? (Mange-t-il ? se déplace-t-il seul ? est ce qu’il se soulage sous lui ? est ce qu’il gémit ?)• Votre animal est-il atteint d’une maladie incurable sans rémission possible avec un traitement lourd, un épuisement, de fortes douleurs ?• Votre animal est-il dangereux, agressif, parfois incontrôlable ? Avez-vous consulté un comportementaliste ? A-t-il déjà eu des traitements ou une thérapie comportementale sans succès ?❖ Comment se déroule une euthanasie ?Le propriétaire peut, au regard de ses émotions, assister à toute ou une partie de la procédure ou ne pas rester. C’est une démarche personnelle, personne ne vous jugera.L’acte en lui-même se compose de 2 temps :• La première injection par voie veineuse ou intramusculaire vise, via l’injection d’anesthésiants, à plonger votre animal dans un coma artificiel afin qu’il perde conscience et qu’il ne ressente plus aucune douleur.• La deuxième injection vise à arrêter la fonction cardiaque puis respiratoire via l’injection d’anesthésiants puissants par voie veineuse ou intra cardiaque selon la situation.Votre animal ne sentira absolument rien, c’est une anesthésie de plus en plus profonde qui arrêtera ses fonctions vitales pendant son sommeil.Les yeux de votre animal resteront ouverts pendant et après l’acte, c’est normal chez nos animaux. Il pourra aussi faire une ou plusieurs grandes inspirations. Plus rarement, il peut également subir une crise épileptiforme pendant la phase d’endormissement (réaction des anesthésiants sur le système nerveux central) mais il est déjà endormi et inconscient. Et enfin, pas systématiquement, des petits tremblements musculaires peuvent persister quelques minutes après le décès.❖ Que faire de son corps ?• L’enterrer dans mon jardin :Il est dorénavant interdit d’enterrer soi-même un animal et ce même dans son jardin. Vous devez confier la dépouille de votre animal de compagnie à un vétérinaire dans les 48h maximum pour qu’il se charge de le faire incinérer dans un crematorium animalier ou contacter directement le crematorium près de chez vous.Se débarrasser de la dépouille d’un animal peut être puni d’une amende de 3750€.• Le faire incinérer dans des crematoriums dédiés avec 2 options :Collective : votre animal est incinéré avec d’autres animaux de compagnie et les cendres sont enfouies dans un site spécialisé où il vous sera possible de vous recueillir.Individuelle : plus onéreuse, votre chien est incinéré seul, vous pouvez si vous le désirez, fixer le RDV pour y assister et récupérer ses cendres dans une urne que vous aurez pu choisir.Quand les cendres ne sont pas récupérées, elles sont dispersées dans le parc du crématorium ouvert au public pour permettre le recueillement.• Inhumer son chien dans un cimetière animalier :Bien qu’il n’y en ait pas partout, ce service funéraire se développe, vous aurez une place pour les cendres ou le corps de votre compagnon à la manière d’un cimetière humain. Il existe aussi des cimetières virtuels où vous pourrez rendre hommage et déposer les souvenirs de votre compagnon.Pour les kids : mon compagnon est en fin de vie, que se passe-t-il ?Les parents sont parfois maladroits et, même s’ils sont grands, ils ont du mal à expliquer à leurs enfants ce qui arrive à leur animal et les décisions qu'ils sont obligés de prendre quand ton animal est en fin de vie. N'hésite pas à leur poser des questions, à eux ou au vétérinaire, pour comprendre leurs choix.En fait, ils ont pris la décision, avec le vétérinaire, de cesser en douceur les souffrances de ton ami malade.C'est normal qu'il parte, c'est le cycle de la vie et on a la possibilité qu'il subisse dignement cette étape.Le vétérinaire va lui faire des injections qui vont arrêter les battements de son cœur sans aucune souffrance. C'est ça une euthanasie.Si tu le souhaites vraiment, que tu en éprouves le besoin, tu peux demander à tes parents d'accompagner ton ami pendant l'acte ou de voir le corps après. Tu as le droit d'y assister mais si tu le veux uniquement. Rien ne te force.Ta tristesse est légitime comme celle de tes parents. Tu peux l'exprimer librement mais rappelle-toi la chance que vous avez eue, toi et ton ami, de partager de si bons moments.Sourceshttps://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F33426#:~:text=Vous%20pouvez%20confier%20la%20d%C3%A9pouille,48%20heures%20suivant%20le%20d%C3%A9c%C3%A8s.Pour en savoir plusQuelques livres sur le deuil animalier :- Au Revoir Blaireau, Susan Varley, à partir de 6 ans- Le deuil D’Olivia, Martine Latulippe, Nathalie et Catherine Parent, à partir de 3 ans- Sacha et Gribouille, Anaïs Caux, de 2 à 7 ans- Son odeur après la pluie, Cedric Sapin-Defour- Mon chat Mon chien va partir, Dr Frantz Coppé

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Les maladies dentaires du lapin
Les maladies dentaires du lapin

10/06/2024 - Actualités générales

Actualités générales

Les maladies dentaires du lapin, vous connaissez ?Par Lauriane Devaux, Docteur Vétérinaire, pour ChezmonvetoLes maladies dentaires du lapin peuvent se développer à tout âge et sur n’importe quel individu. Pourtant, il existe de nombreux facteurs qui vont favoriser l’apparition de certaines de ces maladies et toucher préférentiellement certaines catégories de population.Tout d’abord, il est nécessaire de faire la différence entre les maladies d’origine congénitales et les maladies acquises. Dans le premier cas les problèmes dentaires font suite à une mauvaise conformation de la mâchoire ou de la qualité de la dent et touchent des individus plutôt jeunes (<1 an). Les maladies acquises se développe plutôt chez des individus d’âge moyen, entre 3 et 4 ans environ, et font suite à des anomalies chroniques dans l’entretien du lapin, et notamment à une alimentation inadaptée.❖ Un petit point sur la bouche du lapinLe lapin est un animal hypsodonte, c’est-à-dire qui possède des dents avec une grande couronne dentaire et qui poussent en continue tout au long de la vie de l’animal. Le lapin est donc forcé d’user ses dents tout au long de sa vie pour que ce phénomène s’équilibre. L’usure régulière des dents est essentiellement permise par la mastication de fibres alimentaires avec des mouvements en rotation des mâchoires. L’alimentation joue donc un rôle central lorsqu’il s’agit de la santé des dents du lapin.Une alimentation pauvre en fibre va privilégier des mouvements masticatoires du haut vers le bas à l’origine d’une surpression sur les racines dentaires favorisant des anomalies de la pousse (déviation, agénésie, régression du bourgeon dentaire…) voire des infections des racines (infection simple, abcès, nécrose…).Sur chaque hémi-mâchoire supérieure, le lapin possède deux incisives (la principale et une petite vestigiale derrière), pas de canine (l’espace vide laissé par cette absence sur la mâchoire est appelé diastème), trois prémolaires et trois molaires. Sur chaque hémi-mâchoire inférieure, le lapin possède une incisive, pas de canine, deux prémolaires et trois molaires. Sur les races naines, chez qui le chanfrein est plus ou moins court, certaines de ces dents peuvent être atrophiées ou mal positionnées car la bouche est trop petite. De même, chez ces races, le prognathisme (mâchoires inférieures plus en avant que la supérieure et défaut d’affrontement des incisives) est une anomalie plus fréquente que chez les races au chanfrein plus long.❖ La malocclusion des incisives, maladie congénitale ou acquise ?La maladie dentaire congénitale la plus fréquente est la malocclusion des incisives secondaire à un prognathisme plus ou moins prononcé. Elle est à l’origine d’une élongation anormale des incisives avec les incisives supérieurs qui « bouclent » vers l’intérieur de la bouche et les inférieures qui partent vers l’avant ou remontent devant le nez. Ce mauvais positionnement empêche l’animal de se nourrir correctement. La malocclusion congénitale se développe dans les premiers mois de vie de l’animal et n’est pas toujours décelée à l’adoption.Lorsque la malocclusion se développe au-delà de 1 an, elle est en général plutôt acquise : à la suite d’un traumatisme unique (chute) ou répété (mâchonnements compulsif des barreaux de la cage par exemple), d’une fracture d’une ou plusieurs incisives, suite à une élongation anormale des molaires qui entraine l’ouverture de l’angle d’occlusion et à terme entraine un défaut d’affrontement.❖ La malocclusion des molaires, une histoire de nourriture mais pas que !La malocclusion des molaires est une maladie acquise. L’origine communément admise pour cette maladie est, comme indiqué plus haut, un défaut d’usure des dents lié à un manque de fibres dans la ration alimentaire. Une autre hypothèse évoque une carence chronique en calcium et/ou en vitamine D qui serait à l’origine d’une fragilisation des zones d’insertion des dents et une dégénérescence des racines dentaires.Ces différents facteurs entrainent une déviation progressive de la pousse des dents et la création de pointes dentaires qui peuvent, à terme, blesser la langue ou les joues et créer des ulcères. Cela favorise également les infections dentaires pouvant aller jusqu’à l’abcès voire jusqu’à l’infection osseuse.❖ Traitement et pronostic des maladies dentairesConcernant la malocclusion des incisives, le traitement d’urgence consiste à limer les dents sous anesthésie flash avec une lime rotative pour permettre à l’animal de remanger correctement. En revanche, la coupe des dents à la pince est à proscrire puisqu’elle fragilise un peu plus l’insertion des dents et augmente le risque de fractures dentaires. A court terme, l’extraction chirurgicale des incisives est conseillée car la malocclusion tend rapidement à s’aggraver et la fréquence des limages à augmenter (toutes les 3 à 6 semaines en moyenne).Pour une malocclusion des molaires, la prise en charge est différente puisqu’elle touche le plus souvent l’ensemble de la denture. Le traitement de choix est un limage dentaire sous anesthésie à répéter plus ou moins fréquemment en fonction de la gravité des lésions. Occasionnellement, une extraction dentaire peut être indiquée en cas d’infection d’une racine dentaire.❖ Que faire en prévention ?Pour les maladies congénitales, à part lutter contre la sélection des hypertypes dans les élevages, il n’y a pas de solution préventive. Dans le cas des maladies acquises, la prévention passe par une alimentation adaptée : foin à volonté, accès limité aux granulés, légumes verts fibreux quotidiennement. De plus une ration équilibrée en calcium et un accès à une source d’UV (contact direct au Soleil, lampe UV) peuvent être conseillés pour renforcer l’insertion des racines dentaires.Question curieuse : Sans ses incisives, mon lapin peut-il encore manger ?Oui ! Les incisives servent principalement à cueillir l’herbe. Même sans incisives le lapin pourra attraper sa nourriture avec ses lèvres et sa langue. Certains lapins peuvent avoir besoin qu’on leur coupe leur nourriture en petits morceaux pour les aider à manger, mais, dans la plupart des cas, les lapins opérés sont capables de remanger seuls juste après l’intervention.Pour les Kids : Le sais-tu ?- Les dents du lapin peuvent parfois changer de couleur en fonction de ce qu’il mange sans que ce soit considéré comme une maladie- Les incisives du lapin poussent en moyenne de 1cm par mois et les molaires environ de 6 à 8 mm par mois.RéférencesCROSSLEY DA. Clinical aspects of lagomorph dental anatomy : the rabbit (Oryctolagus cuniculus). J Vet Dent.1995 ;12 :137-140.JEKL V, HAUPTMAN K, KNOTEK Z. Quantitative and qualitative assessments of intraoral lesions in 180 small herbivorous mammals. Vet Rec. 2008 ;162 :442-449

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La castration chez le chien
La castration chez le chien

06/05/2024 - Conseils du vétérinaire

Conseils du vétérinaire

Dois-je faire castrer mon chien ?Par Audrey Hervey, Docteur Vétérinaire, pour ChezmonvetoCastrer un chien c’est le priver de sa capacité à se reproduire, la castration peut être faite à partir de l’âge de 6 mois en fonction de sa race.❖ Pourquoi le faire castrer ?Avant tout pour qu’il n’ait pas des chiots et donc lutter contre les abandons et le trafic d’animaux.- Pour des raisons médicales : Certains chiens ont leurs testicules qui ne sont pas descendues vers l’âge de 6 mois, c’est sans doute une cryptorchidie, un dysfonctionnement héréditaire qui touche 1 à 10 % des chiens mâles. Ces chiens ne doivent pas se reproduire et le testicule resté à l’intérieur peut entrainer des soucis en vieillissant, il faut donc les castrer.- Pour prévenir ou traiter les pathologies testiculaires ou prostatiques liées aux hormones (cancer), les abcès et tumeurs des glandes anales.- Pour des raisons comportementales : Une libido exacerbée (le chien excité qui se frotte à votre jambe ou sur les coussins), du marquage urinaire (des petits jets d’urine répétés à l’intérieur et à l’extérieur), de l’agressivité envers les autres chiens mâles, des fugues, du vagabondage, des hurlements… La probabilité d’atténuer ou supprimer ce type de comportement est plus élevé s’il est castré à un jeune âge.Attention : Les problèmes de hiérarchie homme/chien ne seront pas résolus avec la castration, seul l’éducation comportementale du chien et de son propriétaire y parviendra.- Pour des raisons légales : Les chiens de 1ère catégorie non inscrit au LOF ( Pitt-Bull, American Staff, Boerbull, Tosa) doivent obligatoirement être castré avant l’âge de 1 an.❖ Les techniques- Ablation des testicules : Chirurgie réalisée sous anesthésie générale et accompagnée d’antidouleurs pendant et après l’intervention. Une collerette est conseillée, des promenades en laisse sans course ni saut jusqu’au retrait des fils pendant 10-15j.- Implants contraceptifs sous cutanés : produisent une infertilité temporaire et réversible, les effets s’estompent après quelques mois.- Vasectomie : section des conduits qui acheminent le sperme jusqu’aux testicules, n’aura malheureusement aucun effet sur les comportements sexuels et est donc peu pratiquée.❖ Les prothèses testiculairesLes implants testiculaires en silicone existent en particulier chez les chiens et surtout aux Etats Unis. Ces implants ont été créés car certains maîtres vivaient mal la castration de leur chien et non pour redonner confiance à son animal comme a pu prétendre Kim Kardashian lors de la chirurgie de son Boxer. Un marché juteux pour les fabriquants.Les prothèses testiculaires sont mises en place par le vétérinaire mais uniquement lorsque la santé de l’animal les justifie. C’est une intervention uniquement esthétique qui n’apportera rien au bien être de votre compagnon et l’empêchera de participer à un examen de confirmation ou concours de beauté.Pour les kidsTu peux aider ton animal à minimiser les effets secondaires de la castration.La castration n’affectera pas ta relation avec ton chien, ce sera toujours ton meilleur ami, toutefois, les hormones sexuelles atténuent la sensation de faim. Donc, en général, ton toutou aura son appétit augmenté alors que ses besoins énergétiques seront diminués de 20%.Il faut absolument veiller à lui donner une alimentation adaptée en quantité raisonnée et lui faire faire de l’exercice afin qu’il ne prenne pas trop de poids et reste en bonne santé tout au long de sa vie !On compte sur toi !Pour en savoir plusLes implants hormonaux : https://www.depecheveterinaire.com/le-point-sur-la-sterilisation-du-chien-male-et-l-utilisation-des-implants-de-desloreline_679A4B813263A061.htmlLes prothèses : https://www.lefigaro.fr/assurance/2012/05/30/05005-20120530ARTFIG00689-chiens-chats-les-operations-de-convenance-en-question.phpLa stérilisation du chien :https://fr.virbac.com/home/tout-sante-bien-etre/sterilisation-chien-male-et-mode-de-vie.htmlhttps://www.santevet.com/articles/faut-il-faire-castrer-son-chien-ou-son-chat

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Les masses mammaires des rats
Les masses mammaires des rats

02/04/2024 - Conseils du vétérinaire

Conseils du vétérinaire

Mon rat a une masse sous la peau, qu’est-ce que c’est ?Par Lauriane Devaux, Docteur Vétérinaire, pour ChezmonvetoLes masses sous-cutanées du rat sont souvent d’origine tumorale (tumeur mammaire, lipome…), mais il peut aussi s’agir d’une hyperplasie du tissu mammaire ou encore d’un processus infectieux comme un abcès. Cet article s’intéresse aux tumeurs mammaires.❖ Les tumeurs mammaires du rat, qui est touché et pourquoi ?Les tumeurs mammaires chez le rat sont fréquemment rencontrées en clinique et se caractérisent par la croissance plus ou moins rapide d’une masse sous-cutanée pouvant se trouver presque n’importe où sur le corps de l’animal. En effet, la distribution du tissu mammaire étant très étendue sous la peau du rat, les tumeurs mammaires ne se localisent pas uniquement à proximité de la mamelle. Elles peuvent se déclarer autant chez le rat mâle que chez la femelle et atteindre une taille pouvant dépasser les 10 cm de diamètre. Chez la femelle, la fréquence des tumeurs mammaires est plus élevée chez les individus entiers que chez les stérilisés laissant sous-entendre le rôle des hormones sexuelles dans leur développement. Les tumeurs mammaires malignes représentent moins de 25% des tumeurs mammaires du rat.❖ Quels sont les symptômes observés lors de tumeurs mammaires ?Il s’agit en général d’une masse qui se développe sous la peau, plutôt lisse, sans modification de la peau en regard et non attachée aux plans musculaires plus profonds. Cependant, en fonction de la nature de la tumeur ou de sa localisation, sa surface peut être irrégulière, la peau peut être ulcérée et il peut parfois y avoir des sécrétions lactées. La masse peut être de taille très variable et il n’est pas rare qu’elle grossisse vite (en quelques semaines). Il est donc conseillé de consulter votre vétérinaire avant que la taille ne gêne les déplacements de votre rat ou que la masse n'atteigne des structures fragiles comme l’anus ou l’urètre, les empêchant alors de fonctionner normalement.❖ Comment diagnostiquer une tumeur mammaire ?Lorsqu’un rat présente une masse sous-cutanée, le vétérinaire peut proposer une ponction de la masse à l’aiguille fine et observer les cellules récupérées au microscope. Cela peut notamment permettre de faire la différence entre un abcès et une masse tumorale. Cependant, le traitement recommandé étant l’exérèse totale de la masse, cet examen n’est pas toujours réalisé en pratique.Lors de la suspicion d’un processus tumoral, un bilan d’extension radiographique à la recherche d’éventuelles métastases pulmonaires est recommandé.❖ Quel est le traitement possible ?Le traitement de choix est le retrait total de la tumeur. En fonction de la localisation et de la taille de la masse, la chirurgie peut être rapide et simple ou plus délicate. Par exemple, les masses localisées dans le bas ventre impliquent souvent une partie de l’urètre, du vagin et/ou de l’anus de l’animal et il est parfois difficile de retirer l’ensemble de la masse sans abîmer ces structures. Les sutures sont parfois très étendues et la plupart du temps les fils sont cachés dans la peau afin de limiter le risque que le rat ne ronge ses fils. Il peut arriver qu’une partie de la plaie ne puisse pas être refermée complètement, auquel cas un pansement est mis en place pour protéger les tissus et accélérer la cicatrisation par seconde intention.En raison de la forte prédisposition des femelles entières à développer des tumeurs mammaires, il est recommandé de faire stériliser la ratte lors du retrait de la masse, lorsque c’est possible.❖ Est-ce que c’est une maladie grave ?Après l’intervention, une analyse histologique de la masse est proposée afin de déterminer la nature de la masse : quel est le type de tumeur, est-elle bénigne ou maligne ? Cela permet d’affiner le pronostic et d’anticiper les récidives et de surveiller l’apparition d’éventuelles métastases.Lorsque la tumeur est bénigne, le pronostic est bon, mais sur un animal non stérilisé, d’autres tumeurs pourront potentiellement se développer ailleurs. Lorsque la tumeur est maligne, le pronostic est réservé à sombre en raison du risque de récidives et de métastases qui peuvent être à l’origine d’une dégradation de l’état général du rat voire de sa mort à court ou moyen terme.Question curieuse : Mon/ma rat/ratte est stérilisé(e) mais continue d’avoir des tumeurs mammaires, pourquoi ?Lors de récidives fréquentes des tumeurs mammaires bénignes chez un rat, et ce malgré la stérilisation, une tumeur d’une partie du cerveau, appelée l’hypophyse ou glande pituitaire, doit être suspectée. Cette glande est notamment responsable de la sécrétion d’une molécule appelée prolactine qui va activer le fonctionnement du tissu mammaire. Lorsqu’elle est tumorisée, cette glande va sécréter de la prolactine de manière anarchique et entrainer une croissance anormale du tissu mammaire favorisant le développement d’une tumeur. Ce phénomène est appelé « complexe prolactinome ». Cette tumeur du cerveau peut parfois être soignée, de manière temporaire, avec un médicament administré à vie. Mais il n’est pas toujours efficace et la tumeur est vouée à moyen terme à échapper au traitement. Le pronostic de cette maladie est globalement sombre à moyen terme.Pour les Kids : Le sais-tu ?- Les rats adorent grignoter tout ce qu’ils trouvent, et notamment les fils de suture ! Pour éviter qu’ils y touchent après l’opération, le vétérinaire peut les cacher dans la peau et il fabrique une mini-collerette sur mesure qu’il lui installe autour du cou le temps de la cicatrisation.- Les rats cicatrisent très rapidement, si la plaie reste ouverte et est maintenue au propre, en fonction de sa taille elle peut se refermer en seulement quelques jours !- Il est possible de stériliser les rats avec un petit implant que l’on installe sous la peau. Malheureusement, il n’est pas prouvé que cette technique permette de prévenir le développement des tumeurs mammaires.RéférencesQUESENBERRY KE, CARPENTER JW. Ferrets, Rabbits and Rodents Clinical Medicine and Surgery. 4th ed.Saunders WB. 2020 : 656pVERGNEAU-GROSSET C, KEEL MK, GOLDSMITH D, et al. Description of prevalence, histologic characteristics, concomitant abnormalities, and outcomes of mammary gland tumors in companion rats (Rattus norvegicus) : 100 cases (1990-2015). J Am Vet Med Assoc, 2016 ; 249(10):1170-1179

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